L'Hôtel de Campan.
ou Hôtel Sicard.
43 rue St Guilhem.
( Photos prises le 4 janvier 2018 )
Aux alentours de 1600, l'hôtel a appartenu à Jean CAMPAN, receveur général provincial des décimes en la généralité de Montpellier.
Plus tard à BONNIER, receveur des tailles du diocèse de Castres.
Vers le début du XVIII° s., Laurent BOULET, marchand de laine, l'acheta. Et après la révolution, l'immeuble passa à Louis PARLIER, et ensuite à la famille SICARD.
"Un grand arc en anse de panier s'ouvre sur la cage d'escalier "
La restauration de la façade donnant sur la rue St Guilhem, ainsi que la construction de l'escalier datent de 1760.
Le portail donne accès dans un vestibule.
Et l'ensemble occupe une surface en forme de trapèze.
Et l'ensemble occupe une surface en forme de trapèze.
Les éléments protégés sont l'escalier et sa rampe d'appui.
Un escalier bien étrange...
Comme une autre dimension. Tout en verticalité.
Éblouissant. Étourdissant...
Il m'a envoûté !
Comme une autre dimension. Tout en verticalité.
Éblouissant. Étourdissant...
Il m'a envoûté !
"L'escalier s'élève de droite à gauche, autour d'une cage centrale évidée."
"Les limons hélicoïdaux reposent, par l'intermédiaire de hauts chapiteaux cubiques, sur des colonnes galbées, de type dorique, à raison de 4 colonnes par étages."
"Toutes ces colonnes se superposent exactement sur les 3 étages ce qui crée, pour l'observateur du bas, une perspective fuyante. Cette disposition compliquée, et dont la dissymétrie n'apparaît pas à l'œil est due à la difficulté de raccorder les limons hélicoïdaux tantôt à un palier de départ long de 2 mètres, tantôt à un palier long de 4 mètres, tantôt au palier terminal plan. Pour raccorder toutes ces lignes sans sacrifier la perspective de la cage, l'architecte a dû multiplier les artifices : décalage de degrés de départ et d'arrivée, d'un étage à l'autre; jeu sur le gironnement autour de la ligne foulée; balèvre à chacun des raccordements du limon au palier."
"Toutes ces colonnes se superposent exactement sur les 3 étages ce qui crée, pour l'observateur du bas, une perspective fuyante. Cette disposition compliquée, et dont la dissymétrie n'apparaît pas à l'œil est due à la difficulté de raccorder les limons hélicoïdaux tantôt à un palier de départ long de 2 mètres, tantôt à un palier long de 4 mètres, tantôt au palier terminal plan. Pour raccorder toutes ces lignes sans sacrifier la perspective de la cage, l'architecte a dû multiplier les artifices : décalage de degrés de départ et d'arrivée, d'un étage à l'autre; jeu sur le gironnement autour de la ligne foulée; balèvre à chacun des raccordements du limon au palier."
Le palier terminal.
" Le noyau creux est ovale avec des extrémités de différentes tailles."
Fin de la visite.
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