dimanche 18 février 2018

L' Hôtel d'Hauteville, 24 rue de l'Aiguillerie à Montpellier.

L'hôtel d'Hauteville,

ou DAUTEVILLE

24 rue de l'Aiguillerie

 

( Photos prises le 7 février 2018)
 
 
 
 
 
Il est difficile de rester indifférent à l'histoire de ces murs. Tout simplement, ils sont porteurs d'histoire. Pour ce faire, donc j'ai pris le parti d'utiliser mes photos que je trouvais insignifiantes, et je les ai alignées sur une nouvelle page. 
 
 
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Jacques D'HAUTEVILLE épousa au château de Brignon, le 28 août 1604, Margueritte De MONTCALM. Ce même mois, par décret du présidial de Montpellier, D'HAUTEVILLE fut mis en possession de l'Hôtel sis au 24 rue de l'Aiguillerie appartenant jusqu'alors aux héritiers de Jean d'ESPERONNAT. En 1609 il l'accrut de la moitié d'un immeuble voisin le séparant de M. de VIGNOLLES, acquéreur de l'autre moitié.



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Le 8 juillet 1626 arriva à Montpellier Marie Liesse DE LUXEMBOURG épouse de Henri DE LEVIS, duc de VENTADOUR, lieutenant général pour le Roi en Languedoc; elle descendit dans l'hôtel des D'HAUTEVILLE, rue de l'Aiguillerie, où furent données de fastueuses réceptions dont le menu peuple parla longtemps.
 
 
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L'hôtel sera vendu le 26 avril 1692 par Philippe D'HAUTEVILLE.


 








 
 
 
 La cour intérieure.





 L'escalier.

 
 








 
 
 






 
 


 Il veille sur les lieux.




 
 








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Le baron de Vauvert aimait et protégeait les arts.

 
Ce fut sur ses instances que Sébastien Bourdon, le grand peintre montpelliérain, consentit à résider à Montpellier, en 1657. Cet artiste, reconnaissant envers son bienfaiteur, aurait peint pour lui l'Histoire de Moïse, dans six toiles, qui se trouvaient, vers la fin du XVIIIe siècle à Villeneuve-le-Roi, près de Paris, chez le ministre d'État Le Pelletier. C'est, du moins, ce que nous apprend GUILLET De SAINT-GEORGES, un des historiens de BOURDON, Ces toiles, destinées à être reproduites en tapisseries et servir probablement à la décoration de son hôtel de la rue de l'Aiguillerie.
Ces six tableaux, constituant l'Histoire de Moïse, furent reproduits par la tapisserie, que Pierre D'HAUTEVILLE ou ses héritiers préférèrent aux toiles elles-mêmes, ce qui amena vers la fin du siècle dernier, la vente de ces dernières .
 
 
 

 
Moïse devant le buisson ardent
 Tapisserie de la Manufacture d’Aubusson d’après Sébastien Bourdon (1616-1671)

 Laine et soie, vers 1657-1663

 Collection particulière


★★

Deux photos de Zita Spagiari :





 
Photo d'une cour privée intérieure.


Fin de la visite

Merci !

 





 
 
 
 
 
 


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