samedi 17 février 2018

L'hôtel de la Société Royale des Sciences à Montpellier.

L'hôtel de la Société Royale des Sciences

ou hôtel de Guilheminet

31 rue de l'Aiguillerie, à Montpellier.

 
( Photos prises le 27 octobre 2016 et le 7 février 2018 )
 
 
 
 
Il s'agit d'une demeure médiévale remaniée en 1635 par l'architecte Simon LEVESVILLE pour Pierre de GUILLEMINET, greffier aux Etats du Languedoc ; refondue en 1776-1777 par l'architecte Jean Antoine GIRAL pour la société royale des sciences.
Epoque : 13e siècle (?) ; 14e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle
 
 
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"La savante compagnie, se trouvait mal installée dans la rue des Etuves, jeta son dévolu sur la maison de Pierre De GUILLEMINET, secrétaire des Etats de la province, dans la rue de l'Aiguillerie ( N°31 ), qu'elle acheta en 1776."
 
"C'est dans cet hôtel qu'eurent lieu les célèbres cours de chimie de CHAPTAL..."
 
"Pierre de GUILLEMINET tenait sa maison du Conseiller Etienne De GUILLEMINET.... Elle avait acheté l'immeuble de la rue de l'Aiguillerie de Paul De CLAIR ( ou CLERC) général en la Cour des aydes; avant celui-ci, Guillaume, conseiller à la même cour, et François CLERC, greffier en chef des généraux, l'avaient possédé.... "

Montpellier, ses sixains, ses îles... de Grasset-Morel.
 
 
★★
 
 
 
 
Le portail sur rue est du type rectangulaire avec encadrement à crossettes aux angles supérieurs. Les pilastres latéraux, nus, sont surmontés de consoles à deux canaux, avec chute de feuilles à cinq bouquets superposés. Au-dessus de l'entablement à larmier sont sculptés, en plein relief, divers emblèmes se rapportant à l'activité de la Société Royale des Sciences.



Les emblèmes scientifiques qui ornent le portail suffisent à le dater du passage de la société des Sciences, plaçant sa construction entre 1776 et 1796.
Le fronton est décorée par deux mappemondes avec compas et lunette. Au -dessous, on peut découvrir les armoiries qui sont surmontées d'une couronne de comte ( neuf perles) et accompagnées de deux chiens qui sont appelés levrettes en héraldique.
( Merci
Marc Emmenecker - Bonnier pour ces compléments d'information. )


 

 
 
 
 
La façade principale est percée d'une entrée ouvrant sur un couloir accédant à une cour irrégulière.

Vestibule et escalier.














 
 

 
 
 
 
 
 




















 

 

 
 
Les maçonneries de l'ensemble, certainement très anciennes, conservent quelques arcs noyés au rez-de-chaussée et possiblement des vestiges d'époque médiévale.
 
  L'escalier se situe dans la cour, à peu près au milieu de la longueur de l'immeuble. A l'origine, il devait y avoir là une tourelle à vis, remplacée au 17e siècle par un escalier à volées droites disposées autour d'un mur d'échiffre évidé. La particularité de ce mur est d'être composé de deux demi-noyaux creux, demi-circulaires, écartés l'un de l'autre d'environ 1m50 et portant les limons sur arcs rampants. Le contour circulaire extérieur de ces demi-noyaux a l'avantage de distribuer un peu de lumière supplémentaire.






 
 
 L'escalier à volées droites autour d'un noyau ovale évidé peut remonter au 17e siècle.

  La rampe en fer forgé est constituée par une succession de petits panneaux, composés chacun d'un fer ondulé, accosté de deux fers droits terminés en volutes affrontées. Ses panneaux sont liés entre eux par deux petites volutes en C. Le panneau de départ, plus riche, est constitué par un encadrement double, à angles en crossettes avec, au centre, deux volutes en S croisées et quatre arcs opposés symétriques.
























 
 
 
Fin de la visite
MERCI !


 
 

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