La tour des pins.
Appelée aussi "La tour des cochons", suite à une déformation populaire ( XVII° et XVIII° s. ), au lieu de "Tour de Chauchagne" ou de "Tour de Chauchane", du nom de son ancienne propriétaire Jeanne Chauchagne.
Elle faisait partie des 25 tours qui encerclaient la ville. Aujourd'hui, de ces 25 tours, il ne reste que La Tour de la Babotte, et la Tour des pins.
Son nom provient des deux arbres qui avaient poussées en son sommet.
1836.
Document qui m'a été transmis par Joël Miglos. Merci !
La tour des pins et la cathédrale St-Pierre.
En 1562, pendant le siège des protestants, la tour sert de refuge aux catholiques. Ensuite sous la révolution, en 1792, elle deviendra une prison.
"Le 2 décembre 1763, elle fut inféodée à perpétuité "noblement" par les Trésoriers de France, au nom du roi, à Jacques TISSON, négociant, avec le chemin des douze pans, sur 17 toises, 4 pouces carrés."
( Montpellier, ses sixains, ses îles et ses rues, ses faubourgs de Grasset-Morel. 1908 )
Sur cette carte, on voit les murs de La Madeleine, institution pour "jeunes filles repenties"
"Le 27 mai 1809, le général de brigade TISSON, fils de Jacques, ancien président du tribunal de commerce, et acquéreur des Droits de sa sœurs Mme MARTIN née TISSON ( 21 juillet 1807 ), vendit sa maison de La Tour-des-Pins à la ville pour installer les sœurs noires ou religieuses de St-Maur qui cédèrent la place en 1836 aux sœurs de la Madeleine. Celles-ci y restèrent jusqu'en 1861. " ( Grasset-Morel)
En observant bien la façade de la tour, on voit un balcon et une fenêtre. Ils ont été remplacés par une meurtrière.
"Le
jour où les pins tomberont de la tour, la vieille Clapasse tombera à son tour.
" ( Nostradamus )
Et Montpellier... n'est pas tombée !
L'un des plus ancien jardin public de Montpellier. Le square a été aménagé en 1886.
De 1886 à juin 2000, elle a abrité les Archives de la ville.
Fin de la visite.
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